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une parabole figurée par Étienne Yver

version française Le Déterminant Humain

Depuis l’Antiquité de nombreux penseurs ont réfléchi à la nature dualiste de l’homme, créature de corps et d’esprit, et analysé les antagonismes et les synergismes de la matière et de l’intellect.
La citation antique la plus connue à ce sujet est certainement la phrase de Juvénal « Mens sana in corpore sano » (« Un esprit sain dans un corps sain »), toujours utilisée dans cette forme abrégée, et pour cette raison parfois changée en son contraire : son interprétation abusive, idéologie déclarée par quelques régimes totalitaires, a alors servi à justifier humiliation, torture et meurtre.
Mais l’appel de Juvénal  « Orandum est, ut sit mens sana in corpore sano » (« Il faut prier afin d’obtenir un esprit sain dans un corps sain ») étaitadressé à ses contemporains, se prononçant contre les idoles du sport d’alors dont les capacités intellectuelles restaient souvent en arrière de celles du corps. Cela était d’autant plus important que, dans le sport antique, l’idée d’éthique sportive était inconnue : pour gagner une compétition une blessure grave ou une mutilation de l’adversaire étaient absolument acceptées.
Éclairer d’un jour nouveau toute la gamme des différentes considérations sur la disparité dans l’élan du corps et de l’esprit jusqu’à aujourd’hui sortirait de loin du cadre de ce texte. Pourtant, la réponse, par exemple, au problème corps – esprit au moyen de l’analyse de la mémoire par Henri Bergson dans son œuvre Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit serait significative pour maints travaux d’Étienne Yver.
Il y a certaines peintures d’Étienne Yver qui rendent clair – si nous nous embarquons dans le monde complexe des images – des moments où l’esprit est notre Toi et le corps est notre Moi (et vice versa), et où ceux-ci se trouvent en opposition. Les deux ensemble représentent le Moi archétypal de l’homme. Celui-ci est en même temps son Toi le plus proche ou, comme le formulait Paul Valéry, « Moi… c’est-à-dire le Toi le plus constant, le plus obéissant, le premier éveillé et le dernier couché ».
Un thème central de l’univers d’Étienne Yver est certainement l’homme dans sa complexité d’esprit et de corps et les relations entre le Moi et le Toi dans toutes leurs facettes. La clef de cet univers est la sensualité de l’esprit et du corps. Elle représente l’amalgame de l’existence humaine. Sans celle-là, il n’y aurait pas le désir de Toi, et donc pas de bien-fondé. C‘est justement  dans ces peintures qu’Étienne Yver rend perceptible ce sens de la sensualité qui représente pour lui, pour ainsi dire, le corrélat physique et psychique de la “ Conditio humana ”.
Il amène souvent le spectateur vers des modèles historiques comme Les Trois Grâces, Oreste et Pylade ou Ariane, Thésée et le Minotaure, dans le but d’élucider ces associations d’idées. Il aime faire la lumière sur les nuances de l’ambiguïté, nous confrontant à la réalité et à l’apparence ; et nous amène à la démasquer.
Alors, pas mal de choses qui se dérobent à la vue deviennent appréhensibles pour notre œil intérieur. L’Immesurable, l’Impondérable, l’Insaisissable deviennent perceptibles, concevables…

L’artiste nous donne aussi un droit de regard sur la relativité de l’Absolu apparent ; et comme la fièvre et le frisson se ressentent en même temps, on comprend à la fin que la jouissance et la douleur, l‘angoisse et la joie, le ravissement et le désespoir, l’amour et la haine seront éprouvés avec le même nerf bien qu’ils soient à des pôles opposés.
Mais Étienne Yver a de même une virtuosité de joueur, de joueur de mots. Il dépiste, comme dans ses visions d’image, différentes connotations dans les consonances verbales, invente sans cesse dans ces textes, en notre temps de l’excès de communication et de mutisme simultané, de nouveaux jeux de mots, de nouvelles chaînes d’associations d’idées, en quelque sorte une “ nouvelle grammaire de penser ” (comme par exemple certains titres de ses expositions, Chair Amie ou Suis-je Bête !? ou cette fois in-corpo-rated) et encourage, avec son langage figuré, à la révision d’essentielles convictions traditionnelles.
Quant à la signification des phases de la vie, l’œuvre d’Étienne Yver est également instructive. Aucune de ces périodes n’est exclue dans ses peintures. On en peut déduire que l’ordre des temps grammaticaux et leurs auxiliaires que l’on nous a enseigné  (AVOIR – ÊTRE – DEVENIR) suit, quant à “ la grammaire de la vie ”, un autre déroulement “ chrono-logique “ qui serait DEVENIR – AVOIR – ÊTRE.
C‘est ainsi que nous nous efforçons particulièrement lors de notre jeunesse à DEVENIR ce Moi que nous voudrions être. D’après Gottfried Herder, «...tragen wir alle ein Ideal mit uns, was wir sein sollten und nicht sind ; die Schlacken, die wir ablegen, die Form, die wir erlangen sollen, kennen wir alle. » (« …avec nous, nous portons tous un idéal que nous devrions être alors que pourtant nous ne le sommes pas ; les scories que nous devrions jeter, la forme que nous devrions atteindre, nous les connaissons tous. »).
À la fleur de l’âge – notamment dû à des facteurs sociaux – c’est l‘ AVOIR qui domine ensuite notre aspiration.
Pendant un troisième âge, nous nous concentrons, forts de notre caducité, à la persévérance de l‘ÊTRE ou à la connaissance, alors que, comme Arthur Schnitzler le fait dire un de ses personnages, « … dass das Leben immer köstlicher wird, je weniger davon übrigbleibt. » (« … la vie devient d’autant plus précieuse que moins il nous en reste. »).

Heureusement qu’il y a des artistes qui nous mettent en évidence l’existence de “ l’In-corpo(re)-ratio ” (la raison en nous), mais aussi la fantaisie comme élément de liberté de l’esprit qui seule rend possible chaque forme de progrès. Cette connaissance Horace l’avait déjà constatée il y a 2000 ans dans son Ars Poetica : « Pictoribus atque poetis quidlibet audendi semper fuit aequa potestas » (« Il a toujours été permis aux peintres et aux poètes de tout oser et de tout entreprendre »).

À ceux-ci appartient sûrement Étienne Yver qui peine à apprivoiser l‘exubérance de ses inspirations et à en transporter le condensat sur la toile. Il est de ceux qui de temps en temps comme Orphée descendent à l’Hadès de l’existence humaine et amènent à la lumière des espérances engourdies et des désirs bannis dans le subconscient. Il est également de ceux qui touchent les étoiles.

Mais pourquoi ne pas vous en convaincre vous-même ?

Heinz P. Adamek
Ancien directeur de l'Université
des arts appliqués de Vienne

base level


Autriche Menschliche Wesenhaftigkeit

eine gemalte Parabel Étienne Yvers

Seit der Antike beschäftigen sich zahlreiche Denker mit der dualen Natur des Menschen als dem Wesen mit Körper und Geist, den Antagonismen oder Synergismen von Materie und Intellekt.
Das bekannteste antike Zitat zum Thema ist wohl der stets verkürzt wiedergegebene - und dadurch ins Gegenteil verkehrte - Satz Juvenals „Mens sana in corpore sano“ („Ein gesunder Geist in einem gesunden Körper“), dessen missbräuchliche Interpretation, von manchen totalitären Regimen zur Ideologie erhoben, Erniedrigung, Folter und Mord rechtfertigen ließen.. . Dabei wandte sich Juvenals Aufruf  „Orandum est, ut sit mens sana in corpore sano…“.(„Beten sollte man darum, dass in einem gesunden Körper ein gesunder Geist sei“) an seine Zeitgenossen, mit dem er sich gegen die sportlichen Idole seiner Zeit aussprach, deren geistige Fähigkeiten häufig hinter den körperlichen weit zurückblieben. Dies war vor allem umso mehr von Bedeutung, als im antiken Sport „Fairness“ ein Fremdwort war, denn um im Wettkampf zu siegen, war auch die schwere Körperverletzung oder Verstümmelung des Gegners durchaus akzeptiert.

Es würde den Rahmen dieses Beitrags bei weitem sprengen, den Bogen unterschiedlichster Betrachtungsweisen der häufigen Inkongruenz von körperlichem und geistigem Impetus bis in die Gegenwart streiflichtartig zu beleuchten, obwohl beispielsweise die Erschließung des „Körper–Geist-Problems“ über die Analyse des Gedächtnisses durch Henri Bergson in seinem Werk Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit (Materie und Gedächtnis. Abhandlung über die Beziehung des Körpers zum Geist) für so manche gezeigte Arbeiten Étienne Yvers aufschlussreich wären.

Auch verdeutlichen nicht wenige Darstellungen Étienne Yvers, wenn wir uns auf die vielschichtige Bildwelt des Künstlers einlassen, Momente, in denen der Geist unser Du und der Körper unser Ich ist – ebenso wie umgekehrt – in welchen diese im Widerstreit miteinander stehen. Beide zusammen sind das dem Menschen archetypische Ich. Dieses ist gleichzeitig auch dessen allernächstes Du, oder wie dies Paul Valéry formuliert „Moi… c’est-à-dire le Toi le plus constant, le plus obéissant, le premier éveillé et le dernier couché“ („Ich… Das heißt das beständigste, das gehorsamste Du, das erste, das erwacht, und das letzte, das sich zur Ruhe legt“).

Zentralthema Étienne Yvers Universums sind jedenfalls stets der Mensch in seiner Komplexität und die Beziehungen zwischen dem Ich und Du (i.w.S.) in all ihren Facetten.  Schlüssel zu diesem Universum ist die Sinnlichkeit von Geist und Körper. Sie ist das Amalgam menschlicher Existenz. Ohne diese gäbe es kein Streben nach dem Du, somit keine Sinnhaftigkeit. Étienne Yver macht in seinen Bildern gerade diesen Sinn der Sinnlichkeit erfassbar, sie ist für ihn gleichsam das physische und psychische Korrelat der conditio humana.
Er führt dabei den Betrachter zur Verdeutlichung der Idee nicht selten assoziativ zu historischen Vor-Bildern wie die Drei Grazien, Orest und Pylades oder Ariadne, Theseus und Minotauros. Gerne leuchtet er Spielarten der Doppelbödigkeit aus, konfrontiert uns mit Sein und Schein, und regt uns zu dessen Demaskierung an. Und so manches, was sich dem Auge entzieht, erschließt sich dabei unserem „inneren“ Auge. Unmessbares, Unwägbares, Ungreifbares wird spürbar, begreifbar…

Der Künstler lässt uns in der Folge in die Relativität des scheinbar Absoluten schauen, und so wie Fiebern und Frösteln gleichzeitig empfunden werden, wird letztlich klar, dass Lust und Schmerz, Angst und Freude, Verzückung und Verzweiflung, Liebe und Hass mit dem jeweils selben Nerv, jedoch an dessen entgegengesetzten Polen der Empfindung, registriert werden.

Étienne Yver ist nicht zuletzt auch ein virtuoser Spieler, Spieler mit Wörtern. Er lotet – wie in seinen Bildvisionen - im verbalen Gleichklang verschiedene Begriffsinhalte aus, (er)findet in seinen Texten in unserer Zeit der Kommunikationsflut und gleichzeitigen Sprachlosigkeit  immer neue Wortspiele, neue Assoziationsketten, gleichsam eine „neue Grammatik des Denkens“– (dazu zählen auch Titel von Ausstellungen wie z.B. Chair Amie,  Suis-je Bête? oder diesmal in-corpo-rated) – und regt mit seiner  Bildsprache zur Revision existentieller althergebrachter Überzeugungen an.

Auch was die Bedeutung der Lebensphasen angeht, ist Étienne Yvers Werk aufschlussreich. Keine dieser Perioden wird in seinen Darstellungen ausgeklammert. Aus ihnen ist ablesbar, dass die uns in der Grammatik tradierte, nach ihrer Wichtigkeit gereihte Abfolge der Zeiten und ihrer Auxiliare – HABEN – SEIN – WERDEN – in der „Grammatik des Lebens“ eine andere ‘Chrono-Logie‘, nämlich WERDEN – HABEN – SEIN, aufweist.
So trachten wir besonders in der Jugend danach, jenes Ich zu WERDEN, das wir sein wollen. (Nach Gottfried Herder tragen wir alle „…ein Ideal mit uns, was wir sein sollten und nicht sind; die Schlacken, die wir ablegen, die Form, die wir erlangen sollen, kennen wir alle“ ).
In den mittleren Jahren unserer Existenz – nicht zuletzt  durch gesellschaftliche Faktoren bedingt – dominiert das HABEN unser Trachten.
In der Spätphase des Lebens richtet sich schließlich unsere Konzentration im Wissen um die Endlichkeit auf das Festhalten am SEIN, oder wie es Arthur Schnitzler einmal einer seiner Figuren in den Mund legt, auf die Erkenntnis “… dass das Leben immer köstlicher (i.S. kostbarer) wird, je weniger davon übrig bleibt.“

Wie gut, dass da Künstler sind, die uns vor Augen führen, dass es nicht nur „In-corpo(re)-ratio“ – die Vernunft in uns – gibt, sondern auch die Phantasie als Element der geistigen Freiheit, die erst jede Art von Fortschritt möglich macht, eine Erkenntnis, die Horaz in seiner „Ars poetica“ schon vor 2000 Jahren konstatierte („Pictoribus atque poetis quidlibet audendi semper fuit aequa potestas“ /„Maler und Dichter hatten seit jeher die gleiche Freiheit zu wagen, was sie wollen“).

Zu diesen zählt ganz sicher Étienne Yver – er hat Mühe, all die Fülle von Inspirationen zu bändigen und deren Kondensat auf die Leinwand zu bannen. Er ist einer von denen, die bisweilen wie Orpheus in den Hades menschlicher Existenz hinabsteigen und erstorbene Hoffnungen oder ins Unbewusste verbannte Sehnsüchte ans Licht führen und ebenso mühelos nach den Sternen greifen.

Aber warum überzeugen Sie sich davon nicht selbst?

Heinz P. Adamek
Ehemaliger Direktor
Universität für angevandte Kunst in Wien

base level


English Human Essence

a painted parable by Étienne Yver

Since ancient times, numerous thinkers have been dealing with the dual nature of man as a being embodying both, body and mind, and the antagonistic or synergistic interactions of matter and intellect.
The most famous ancient quote on the subject is probably the ever-cut, and thereby twisted, phrase of Juvenal “Mens sana in corpore sano” (“A healthy mind in a sound body”), whose abusive interpretation, elevated to an ideology on the account of some regimes, was used to justify humiliation, torture and mutilation… . The call of Juvenal “Orandum est, ut sit mens sana in corpore sano .... “ (“It is to be prayed that the mind be sound in a sound body”) was addressing his contemporaries and thereby militating against the sport idols of his time, whose mental abilities often lagged far behind their physical ones. It was of particular importance because mayhem and mutilation of opponents were generally accepted to succeed in competition since “fairness” was a foreign concept to ancient athletes.

It would go beyond the scope of this paper to illuminate the range of different approaches to the frequent inconsistency of physical and intellectual impetus up to the present. It might be revealing for some works by Étienne Yver acquainting oneself with the development of the “mind-body problem” on the analysis of memory by Henri Bergson in his work Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit (Matter and Memory. Essay on the relation of body and spirit).

Quite many works by Étienne Yver point up - when we engage the complex imagery of the artist - moments in which the spirit is our You and our body is our I - as well as vice versa - in which they are in conflict with each other. Together they form the archetypical I. At the same time this is the very next You, or as Paul Valéry puts it: “Moi ... c’est-à-dire le toi le plus constant, le plus obéissant, le premier et le dernier éveillé couché” (“I ... That is the most stable and obedient You, the first one awake, and the last one that lies down to rest “).

The central theme in the universe of Étienne Yver is always man in its complexity and the relationships between the I and You (broadly defined) in all their facets. The sensuality of spirit and body is the key to this universe. It is the amalgam of human existence. Without it there would be no striving after the You and therefore no meaning. Works by Étienne Yver on this sense of  sensuality, it is for him to speak, the physical and psychological correlate of the human condition.
He leads the viewer, often associatively, to ancient figures such as the Three Graces, Orestes and Pylades, or Ariadne, Theseus and the Minotaur to illustrate the idea . He likes to light up the ambiguity of varieties, he confronts us with appearance and reality and encourages us to unmask it. And much that we lose sight of will be detected by our “inner” eye: Immeasurable, imponderable, impalpable becomes palpable, tangible ...

The artist allows us to subsequently look at the relativity of the seemingly absolute and, as fevers and chills are felt simultaneously, we ultimately realize that lust and pain, fear and pleasure, ecstasy and despair, love and hate is felt with the same nerve, however, at its opposite poles of sensation.

Étienne Yver is not only a masterly player, playing with words. He explores - as it can be seen in his pictorial visions - different connotations of verbal harmony. Our era is defined by the flow of  communication and the speechlessness, that takes place simultaneously. Étienne Yver, however, creates new puns and new chains of association. It may be compared to a “new grammar of thought” - (this includes Title of exhibitions such as Chair Amie, Suis-je Bête or this time or in-corpo-rated), while his visual language suggests the revision of beliefs we use to honour.

The work of Étienne Yver is revealing concerning the importance of life stages. He excludes none of these periods in his images.
The grammatical sequence of times and its auxiliaries (HAVE - BEING - BECOMING) has been ordered following its importance and been passed down that way. The works of Étienne Yver, however, say, that the “grammar of life” follows another “chrono-logy”, namely BECOMING - HAVE - BEING. 
In younger days we seek to BECOME what we want to be. (According to Gottfried Herder all of us carry “... the ideal of what we want to be - and aren´t -; all of us know what we have to be and we know the slags we should get rid of”). 
In our primaries - not least due to social factors - what we HAVE dominates our costumes.
At an advanced age we lay our focus on our BEING and its maintenance knowing about the caducity of matter. As a character created by Arthur Schnitzler used to point out, that “...life becomes more and more delicious (read precious), the less of it remains.”

It is quite fortunate that there are artists who make us realize that there is not only “In corpo-(re)-ratio” - the reason in us - but also the imagination as an element of intellectual freedom, which makes any kind of progress possible. Horace already noted it in his “Ars poetica” 2000 years ago. (“Pictoribus atque poetis quidlibet audendi semper fuit aequa potestas“/” Painters and poets have equal license in regard to everything“).

Étienne Yver is certainly one of these artists - he is struggling to tame the wealth of inspiration and to banish the condensate on the canvas. He is one of those, who sometimes descends as Orpheus into the Hades of human existence to lead faded hopes and into the unconscious banished desires  -  into the light and, who reaches for the stars just as easily.

But why don´t you convince yourself?

Heinz P. Adamek
Former University Director of  the
University of Applied Arts Vienna